La vocation d'enseignant est née chez Jean-Luc après un voyage en Haïti en 2009, où il a enseigné bénévolement l'anglais et le français dans un quartier défavorisé de la capitale, surnommé Canapé Vert.
Né au Rwanda (Kigali) en 1986, il a fui le pays avec sa famille lors du génocide rwandais de 1994. Et depuis 1997, il vit en Belgique. Il possède désormais les deux nationalités. Mais, entre ces deux ancrages, il a également vécu en République démocratique du Congo, en Tanzanie, au Kenya, au Cameroun, en Haïti, en Suisse et aux États-Unis. C'est notamment à travers tous ces voyages qu'est née sa passion pour les langues.
En Belgique, il a longtemps vécu dans la partie francophone (Wallonie), avant de la quitter - à la fin de son adolescence - pour Bruxelles. Contre toute attente, il choisit une école néerlandophone, au cœur de la capitale européenne, car il aspirait à un environnement toujours plus cosmopolite. Depuis lors, il a poursuivi ses études en néerlandais. Plus précisément, à l'Université de Gand, où il obtint sa maîtrise en linguistique africaine. Et plus tard, son diplôme d'enseignant à la Vrije Universiteit Brussel.
Outre les langues, Jean-Luc est également passionné de sociologie (son défunt père était sociologue, dans la tradition durkheimienne). Les ouvrages modernes de Pierre Bourdieu, Michel Foucault et Angela Davis sont ses préférés. En 2019, Jean-Luc a travaillé pour la Vrije Universiteit Brussel en tant que chercheur sur les jeunes bruxellois issus de l’immigration.
Cependant, en 2021, il est retourné à l'enseignement (toujours à Bruxelles), car c'est ça sa vocation véritable. Son objectif étant de créer et de promouvoir un (nouveau) type d'éducation, inclusif, qui met sur un pied d'égalité les héritages panafricain et européen. Et cela en commençant par le programme scolaire.
Enfin, Jean-Luc parle le kinyarwanda, le français, l'anglais, le néerlandais et le lingala. Ses autres passions sont la danse, la natation, la course à pied et - surtout - l'écriture d'essais et de fictions.
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